Joseph Priestley (
13 mars 1733 –
6 février 1804) est un
théologien, clergyman dissident, philosophe naturel,
pédagogue, et théoricien politique
britannique qui publia plus de 150 ouvrages. Il est aussi connu pour ses travaux de
chimiste et de
Physicien. En
1774, il découvre le
Dioxygène. Il s'agit d'une découverte indépendamment faite par
Carl Wilhelm Scheele et
Antoine LavoisierDe son vivant, Priestley jouit d'une réputation scientifique solide du fait de sa découverte de l'Eau gazeuse, ses traités sur l'électricité, et ses études sur les différents "airs" (gaz), le plus connu étant celui que Priestley baptise le « air déphlogistiqué » (oxygène). Cependant, la détermination de Priestley à défendre la la théorie phlogistique et son rejet de ce la révolution chimique naissant devaient en partie l'isoler du corps de la communauté scientifique.
Les recherches scientifiques de Priestley sont partie intégrante de sa réflexion théologique, et de manière constante il cherche à proposer une synthèse entre rationalisme des Lumières et théisme chrétien.
Enfance et formation, 1733 - 1755
Needham Market et Nantwich, 1755–61
Ses travaux sur l'air lui valent la
Médaille Copley en 1772.
L'Académie de Warrington
Leeds (1767–73)
Calne (1773–80)
Birmingham (1780–91)
Hackney (1791–94)
Pennsylvania (1794–1804)
Ses trois fils émigrent aux
États-Unis en 1794. Priestley fait de même peu après, à la recherche de la liberté politique et religieuse. Il y vit à
Northumberland en
Pennsylvanie les dix dernières années de sa vie, jusqu'à sa mort à 70 ans, sans être naturalisé.
Postérité
La distinction la plus élevée de l'American Chemical Society est la
Médaille Priestley, nommée ainsi en son honneur.
L'écrivain Hilaire Belloc (1870-1953) est son arrière petit-fils.
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